La Prêtresse de la Pureté Ch. 01
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Cette histoire fait suite au « Prince de chair », mais il n’est absolument pas nécessaire de l’avoir lu pour comprendre et profiter de cette partie. Ceci étant, si vous voulez en connaitre plus sur le prince et son univers, n’hésitez pas à y jeter un œil à l’occasion (vous trouverez les chapitres en cliquant sur mon pseudo)
**Avertissement** : Le prince de chair n’est pas un protagoniste sympathique (c’est même une belle enflure) et ses actions en sont le reflet. Certains passages peuvent donc choquer.
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Chapitre 1 – Le mouchoir
Les gémissements de Dame Eolys sonnaient comme une douce musique aux oreilles du prince Arlor. Il les orchestrait de son sexe dans sa bouche offerte.
— Si j’avais sût que vous étiez si douée, j’aurais insisté pour vous rendre visite bien plus tôt.
Flattée, la beauté brune à ses pieds redoubla ses efforts. Ses lèvres pleines se contractèrent encore plus autour du membre qui envahissait sa gorge tandis que ses mains caressaient les testicules de plus en plus sensibles. En alternant rythme lent et rapide, elle maintenait le prince au bord du précipice de l’orgasme, sans jamais l’y faire chuter. À en croire la lueur dans ses magnifiques yeux verts soulignés d’un trait de khôl, dompter le plaisir d’Arlor du bout de sa langue habile l’exaltait. Il n’avait même pas besoin de l’inciter à engloutir totalement son sexe en de longs va-et-vient humides. Il y reconnaissait la voracité née de la frustration et du désir de vengeance. Un cocktail parfait auquel ne manquait qu’un peu de honte.
Cet ingrédient ne devait plus se faire attendre.
Arlor reprit ses contemplations. Les cheveux de Dame Eolys cascadaient de son dos à sa croupe, ondulant au rythme de sa bouche parcourant sa verge. D’où il se tenait, la position de sa nouvelle conquête – à genoux, les pieds glissés sous ses cuisses galbées – offrait l’époustouflant spectacle de ses hanches s’évasant sur son postérieur bombé. Il se promit de s’en occuper comme il se doit. Pour le moment, il jouait du bout des ongles avec les tétons surplombant les épais mamelons de la belle. Sa peau légèrement bronzée, que certains imbéciles de la cour auraient jugés vulgaire, sublimait sa petite poitrine d’une fermeté de jeune fille. Il s’en empara à pleines mains, puis la gifla. Aller. Retour. Particulièrement sensible, elle envoyait des décharges de plaisir transmis avec ardeur au sexe princier par l’intermédiaire de longs soupirs.
Dans ce genre de moment, Arlor n’avait aucun mal à se convaincre qu’Oldan en personne l’avait doté de la plus insolente des chances. Il y a de cela moins d’une semaine, il ne soupçonnait même pas l’existence de l’ardente dame Eolys. Il l’avait croisée par hasard lors d’une barbante revue des troupes à la Citadelle. Couverte de pied en cap, le prince n’avait aperçu que son visage au détour d’un couloir, mais cela lui avait suffi à vouloir la faire sienne. Son instinct ne l’avait pas trompé. Si les hommes du royaume savaient ce qui se dissimulait sous ses vêtements, tous auraient rêvé de la faire ployer.
À cette pensée, Arlor poussa un soupir d’aise et admira pour la centième fois les fesses charnues, le ventre plat et les petits seins qui frémissaient à peine en dépit des énergétiques mouvements de tête. Une dernière touche sublimait ce chef-d’œuvre : un regard débordant d’une électricité sexuelle qui déclenchait des palpitations dans ses reins, quand il les croisait. Pourtant, lors de sa première rencontre avec Dame Eolys ses yeux n’étaient emplis que de peur. Une peur dont, une fois n’est pas coutume, il n’était pas la cause. Lorsqu’elle le reconnut comme le futur héritier, une détermination silencieuse avait chassé cette angoisse et elle lui avait souri. Fidèle à lui-même, le prince avait rapidement fait connaitre son intérêt à la belle qui ne semblait pas indifférente à ses attentions. Hélas, chaque fois qu’il devenait trop pressant, la peur assombrissait de nouveau ses traits. Arlor soupçonnait que quelque chose se tramait aussi, ne voulant pas se précipiter sans plus d’informations, il avait remis une lettre vierge cachetée Erzincan Escort à la belle en lui précisant que lui seul pourrait en lire le contenu.
Trois nuits plus tard, la missive remplie l’attendait. Griffonnée d’une plume élégante, quatre mots s’y étalaient : « Ma chambre, ce soir ».
C’est ainsi qu’Arlor mettait deux choses en branle, son sexe dans une bouche soyeuse, et un objectif de longue date.
Un claquement sourd l’arracha à ses rêveries.
— Qu’est ce que vous faites avec ma femme enfoiré? cria un homme à la voix aussi tranchante que le silex.
La question s’accompagna du bruit d’une lame tirée d’un fourreau.
Dame Eolys hoqueta de surprise. Elle retira le sexe du prince de sa bouche aussi précipitamment que s’il s’était changé en tison. Blanche comme un voile de prêtresse, elle couvrit l’impudeur de sa poitrine de ses bras.
Arlor sourit intérieurement. Son chambellan avait appliqué ses instructions à la seconde près, comme toujours. L’indiscipliné capitaine Xarsian arrivait pile à temps pour pimenter ses jeux et apprendre une leçon inestimable.
Avec une lenteur calculée, le prince se tourna vers l’imposante silhouette du soldat. Son visage buriné était plus rouge que des draps après la nuit de noces d’une pucelle. Il levait sa longue épée au-dessus de sa tête, prêt à l’abattre sur l’intrus qui avait l’outrecuidance d’envahir les lèvres de sa femme. Lorsqu’il croisa le regard déterminé du prince, le cramoisi de ses joues laissa place à celle crayeuse de la peur ; il manqua de lâcher son arme.
— Mon prince! Je suis désolé, je… je ne vous avais pas reconnu. Je n’aurais jamais porté la main sur vous Sire. Je vous en fais le serment.
L’homme s’inclina profondément. Ses bras tremblaient tellement qu’il dut s’y reprendre à deux fois avant de ranger son épée. Passer si près d’un crime de lèse-majesté avait le don de vriller les nerfs.
— J’excuse votre confusion, vous ne pensiez pas à mal, capitaine.
Le soldat se redressa sans oser fixer sa femme entièrement nue, à genoux devant l’érection princière plus tendue que jamais.
— Merci, Sire. Vous êtes trop bon Sire.
— Pas autant que la bouche de votre femme, Capitaine, mais vous êtes bien aimable.
Un voile de colère recouvrit un instant les traits durs du soldat. Un voile normalement réservé à sa femme si les renseignements du prince disaient vrai, et il payait suffisamment ses espions pour qu’ils le soient. Avant de commettre une regrettable erreur, Xarsian fit volte-face en direction de la sortie.
— Restez, Capitaine. (Arlor avait murmuré, mais sa voix trancha le silence de la chambre tel un claquement de fouet.) Après tout, ce sont vos appartements. (Il se tourna vers Dame Eolys.) Quant à vous, je n’ai pas souvenir de vous avoir dit d’arrêter.
Du coin de l’œil, le prince vit le capitaine basculer d’un pied sur l’autre, l’air pris d’une irrépressible envie d’uriner, avant de se ratatiner dans un coin de sa petite chambre d’officier, tête basse.
— Veuillez m’excuser, Sire, susurra Dame Eolys.
Aidée de ses fines mains aux ongles laqués de noir, elle accueillit de nouveau le sexe du prince dans l’antre moite de sa bouche. En présence de son époux, elle n’osait plus fixer Arlor. Ses gestes devenaient mécaniques, trop conscients, mais surtout, très décevants après sa débauche d’enthousiasme. Pour le prince, cela ne posait guère de problème, la gêne palpable ne faisait qu’ajouter du combustible au feu de son désir. Et puis, si Dame Eolys n’y mettait pas du sien, il se ferait une joie de l’y aider.
D’un geste ferme, il retira les mains affairées sur son sexe et les plaqua contre ses fesses musclées. Puis il rassembla dans son poing sa longue chevelure brune en une queue de cheval improvisée. Dame Eolys trembla d’anticipation. Le prince sentit qu’elle cherchait à se reculer, mais il maintint sa prise et, sans prévenir, il s’enfonça profondément dans sa bouche. Incapable de contrôler les mouvements de la verge, et donc de les anticiper, la gorge de la belle protesta agréablement. Le corps tendu sous les intenses va-et-vient, Erzincan Escort Bayan ses ongles se plantèrent dans ses fesses. La douleur ne fit que pimenter le plaisir du prince. Il accéléra ses gestes, amplifiant par la même les gémissements plaintifs de dame Eolys, accordés aux battements des bourses contre son fin menton.
Arlor ne fit aucun effort pour ralentir le feu qui montait en lui. Il se cabra, le visage de la belle forcé contre son pubis, et laissa s’écouler les puissants jets de son sperme. Son orgasme sembla durer une éternité pendant laquelle la gorge martyrisée ondula contre son gland comme pour en extraire chaque goutte. Lorsque la dernière giclée de plaisir fût déchargée, il relâcha son étreinte. Le souffle court et les larmes aux yeux, Dame Eolys lui adressa un regard au fond duquel brûlaient les braises de la colère. De toute évidence, elle n’appréciait guère perdre le contrôle. Cela ne fit que rendre celui du Prince plus agréable.
— Nettoyez bien, dit-il
La belle hésita un court instant, puis son sourire charmeur chassa la pointe de son ressentiment. Elle s’appliqua à lécher la verge couverte de sa bave avec aplomb, la présence de son mari soudain presque oublié. Ce spectacle réveilla aussitôt l’excitation d’Arlor
— Pas étonnant que votre époux vous garde cloîtré dans ses quartiers de la Citadelle. Qui ne voudrait pas à disposition une bouche aussi talentueuse?
Un grommellement lui parvint du fond de la chambre.
— Qui y a t’il, capitaine?
Les phalanges blanchies sur le pommeau de son arme, le grand soldat fixait la scène de côté, comme un cancre prit en faute. En dépit de son air fuyant, Arlor ne put manquer l’éclat puissant de son désir. La tente érigée dans son haut de chausse ne faisait que le confirmer.
— Avez-vous déjà fait ce genre de chose avec votre femme?
Dame Eolys lança un regard noir en direction du soldat, sa langue plus appliquée que jamais à sa tâche.
— Je ne vous entends pas capitaine?
— Pas comme ça, marmonna-t-il, rouge de colère et de honte mêlées.
Un sourire presque cruel se dessina sur les lèvres de son épouse. Arlor avait donc bien jaugé la situation. Il savait maintenant comment obtenir tout ce qu’il voulait de la belle, et de son traitre de mari.
Une main sous chaque aisselle, le prince souleva l’athlétique dame comme une poupée. Il la fit s’agripper au montant du lit, debout, ses jambes fuselées écartées. Ainsi placée, les reins creusés et la croupe haute, rien ne bloquait la vue de son sexe à la toison sombre bien taillée au-dessus de la fente humide. Le capitaine ne pouvait quant à lui rien manquer de la poitrine aux imposants mamelons pointée en avant, comme prête à charger. D’une main, le prince caressa les petites lèvres tendres et les força à s’ouvrir toutes grandes. Dame Eolys gémit doucement. Du bout des doigts, il lutina la perle enflée de chair au sommet du sexe, allant et venant jusqu’à ce que la belle soulève ses hanches et cambre encore plus le dos, presque malgré elle.
La sentant bien mûre, Arlor remonta ses doigts baignés du fluide chaud jusqu’au creux de la croupe offerte. Il tâta le petit anneau sombre, y pressant délicatement une phalange. Le trou particulièrement serré n’avait de toute évidence jamais été exploré. Les sensations promettaient d’y être sans pareil. Dame Eolys tressaillit à ce touché et chassa la main aventureuse du prince. Elle lui lança un nouveau regard chargé de colère.
— Pas ici, Sire. Ce n’est pas digne.
Le prince l’ignora, promenant le bout de ses doigts autour de la petite ouverture rosée, provoquant des tremblements le long de la colonne de la belle. Dans son recoin, le mari s’acharnait à fixer ses bottes.
— Capitaine, cessez donc de vous détourner et observez.
Arlor ne prit même pas la peine de vérifier l’obéissance du soldat, elle ne faisait aucun doute. Il pressa ses doigts dans les chairs tendres des hanches de Dame Eolys et lova son sexe entre les globes de ses fesses avant de se pencher à son oreille.
— Ne souhaitez-vous pas vous venger de ses mauvais traitements, Escort Erzincan murmura-t-il pour que seule la belle l’entende tout en frottant son membre dans le sillon de son postérieur. Ne vous a-t-il pas arrachée à votre famille et votre royaume contre votre gré pour vous marier de force lors de la campagne Médonienne, défiant par la même les lois des seigneurs-épées? Mes lois!
S’il était bien une chose qui agaçait Arlor, c’était l’insubordination. La Médonie ayant prêtée allégeance aux seigneurs-épées lors de l’alliance des trois royaumes contre l’envahisseur Guldran, capturer une de leur citoyenne revenait à une trahison passible du gibet. Heureusement pour le capitaine, le prince préférait les punitions plus créatives.
— Si, Sire, c’est juste que… mon sexe ne suffit-il pas?
— Le Capitaine y a déjà goûté. Ici en revanche. (Arlor plaça son membre au seuil de l’entrée sombre.) Vous offririez à un autre ce que vous ne lui avez jamais donné, quelque chose qu’il ne pourrait jamais récupérer.
Dame Eolys se tourna vers son « époux » qui lui lançait des suppliques silencieuses. Après une longue réflexion, sans un mot, elle se hissa sur la pointe des pieds pour se placer parfaitement dans l’axe. Arlor ne lui laissa pas le temps de regretter. D’un coup de rein, il fendit sa croupe. La tête tumescente de son membre écartela le tendre anneau. Alors qu’il enfilait son organe en elle, Dame Eolys trembla avec violence. Les parois de son anus étranglaient sa verge dans un délicieux étau. En dépit des plaintes saccadées de la belle, dont les frémissements ne faisaient qu’ajouter à son plaisir, Arlor la pénétra de toute sa longueur. Pour accompagner ses mouvements rapides et profonds, il arma sa main gauche, bien à plat, l’éleva et administra une série de lourdes fessées, souriant de sentir Dame Eolys se débattre autour de son sexe empalé.
Le prince s’enflamma des cris de la belle sous lui. Elle cachait son visage dans les draps, comme si ne pas voir ce qui lui était fait en annulait la réalité. D’une main placée sous son ventre plat, Arlor remonta jusqu’à la petite poitrine qu’il pinça sans ménagement avant de la soulever, la plaquant contre son torse pour l’empêcher de se dissimuler. Le capitaine la dévorait du regard, comme s’il découvrait sa femme nue pour la première fois. Les coups de reins du prince secouaient le corps musclé, agitant ses petits seins de frémissements, lui arrachant des plaintes languides. Le fait que Dame Eolys, rouge de honte, n’osait pas soutenir le regard de son mari ne faisait qu’accentuer l’insoutenable érotisme de la situation.
Le prince explosa aussi profondément que possible. Sa verge vibra en longs spasmes liquides. Quand il se retira, son sperme s’écoulait en sillons clairs le long des jambes bronzées de Dame Eolys. Allongée sur le lit, elle sanglotait sans un bruit, honteuse d’avoir laissé le prince user d’elle ainsi alors qu’elle avait cru, à tort, pouvoir le manipuler à sa guise pour sa propre vengeance. Le capitaine n’avait rien raté de la scène, des traces humides brillaient sur ses joues.
— Séchez ces larmes Capitaine, vous faites honte à la garde.
Arlor récupéra le mouchoir de son haut de chausse laissé au pied du lit et le jeta au soldat. De sa grosse main calleuse, il fit comme ordonné.
— Vous devriez vous estimer heureux, Capitaine Xarsian. Vous connaissez le châtiment d’usage en cas de mariage forcé avec les civils d’un état vassal.
Le Capitaine, qui dépassait pourtant Arlor d’une tête, se ratatinait tel un enfant grondé par une mère sévère.
— Qui plus est, j’ai trop de respect pour les vœux d’union, même illégaux, pour toucher à la délicate chatte de votre femme. (Pour l’instant du moins.) Cela étant, je ne suis guère partageur, aussi sa bouche et son anus me sont dorénavant réservés, est-ce bien clair?
Le traitre acquiesça frénétiquement en silence.
— Et si j’apprends que vous forcez Dame Eolys à quoi que ce soit, je vous ferais personnellement goûter à la fange du donjon.
Sans attendre de réponse, le prince récupéra son mouchoir baigné de larmes, se rhabilla et s’éclipsa. Sous ses airs anodins, ce morceau de tissu allait lui ouvrir les portes, et les cuisses, de sa prochaine conquête.
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(Suite au chapitre 2, très bientôt, voir maintenant si vous venez du futur! N’hésitez pas à commenter, ça encourage toujours.)
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