L’avilissement d’Aurore – Partie 08

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Babes

Chapitre 12 — Un terrible séjour à la ferme

Convoquée le lendemain par son voisin, Aurore se retrouve face à celui-ci, qui déjà l’abaisse :

– Tu te souviens de mon ami Martin? Je suppose que oui, vu qu’il t’a baisée dans tes trois trous?

La belle blonde se replie sur elle-même en se souvenant de cet acte révoltant et dégoutant, tandis que Pierre Pivert poursuit : – Eh bien, son cousin Paul a une ferme dans un village situé à 100 kilomètres d’ici, et j’ai décidé que tu allais être placé sous sa tutelle pendant quelques jours. Il te suffira de dire à ton mari, qui comme il s’en vante partout va visiblement partir à nouveau en stage intensif, que tu veux te ressourcer avant de reprendre ton travail et profiter d’un séjour à la campagne.

Bref, trouve quelque chose, tu es une fille très débrouillarde. Je t’attends le jour suivant son départ, chez moi. Nous prendrons ma voiture. Dis-lui que tu laisses ton véhicule à la maison, préférant par tranquillité prendre un taxi. Tu pourras communiquer de temps en temps avec lui via ton mobile, histoire de le rassurer.

La jeune femme a dû mal à assimiler l’annonce de ces événements imprévus. Elle est toujours en état de choc permanent à cause de son statut de soumise acquis depuis plusieurs mois, et son voisin lui annonce maintenant qu’elle va être livrée à un agriculteur!

– Je vais travailler dans une ferme?

Son tourmenteur sourit méchamment : – Finalement, oui, même si les premiers jours seront passés -comment dire- à t’éduquer. Une phrase sinistre qui n’augure rien de bon…

– Prends cela comme une expérience. J’admire ta beauté exceptionnelle et la façon dont tu supportes ton avilissement depuis longtemps. Mais comme tu l’as déjà découvert, mes amis et moi prenons beaucoup de plaisir à soumettre des jolies donzelles.

Tu es désormais physiquement au service des hommes. Mais il reste à te façonner psychologiquement pour que tu deviennes une véritable salope, qui aime baiser avec tout le monde.

– Je vous en prie…, implore-t-elle. Je peux continuer à vous obéir, comme je le fais. Je ne veux pas aller là-bas!

– Mais pourquoi? L’air de la campagne te fera du bien! ironise-t-il, avant de poursuivre : – Et puis, ton dressage n’est pas terminé. Je veux voir comment tu résistes, observer ta souffrance. Paul, paraît-il, peut amener un être humain à un statut proche de celui d’un animal. Je suis sûr que tu me remercieras un jour pour tout cela!

Que va-t-il encore m’arriver? s’inquiète-t-elle intérieurement. Ses pensées lui semblent sans vie. Le puits de désespoir dans lequel elle est tombée devient soudain sans fond.

– Je ne peux pas faire cela! se rebelle-t-elle, paniquée. Elle a déjà été soumise à certaines des humiliations les dégradantes et les plus inimaginables. Il semble maintenant que ses épreuves, si c’est encore possible, vont considérablement s’aggraver.

– Tu as le droit de refuser, bien sûr, mais tu connais les conséquences si tu le fais. Libre à toi. Es-tu prête à perdre définitivement le respect de ton mari et l’amour de tes parents?

Se tenant toujours figée devant son tourmenteur, elle ne peut empêcher une larme de couler sur sa joue. Elle sait qu’elle n’a pas le choix et va devoir accepter cette demande.

– Alors? demande Pivert, croisant ses jambes et se penchant en arrière dans le fauteuil du salon.

Satisfait de la réponse positive, il donne un coup de fil, et trois jours plus tard, Aurore se retrouve sous une couverture sur la banquette arrière de la voiture de Pierre. Seule sa tête dépasse. Elle est sans aucun vêtement, les poignets et les chevilles menottées. Un gag dans sa bouche l’empêche d’émettre le moins son, tandis que le plug anal avec le crin de cheval est solidement enfoncé entre ses fesses.

Sa valise est restée chez son voisin car, visiblement, lui a-t-il expliqué, elle n’a besoin ni de vêtements de rechange ni d’effets personnels ni de nécessaire de toilette pendant son séjour à la ferme. Tout lui sera fourni. Une fois qu’ils ont quitté les limites de la ville et tourné sur l’autoroute, il lui bande les yeux afin qu’elle n’ait aucune idée de l’endroit où se situe le domaine agricole. Seul son portable, en possession du conducteur, sera remis à l’arrivée audit Paul. Progressivement, l’automobile commence à s’engager sur des routes plus tranquilles. Une fenêtre a été ouverte, faisant entrer les odeurs de la campagne. Après environ deux heures de trajet, la voiture s’arrête enfin. Pivert enlève le bandeau, retire la couverture et sort l’employée en la tirant par ses mains menottées avant de la mettre debout dans ce qui semble être un « mas » au crépi blanc.

L’exploitation paraît être composée d’une vaste propriété contenant plusieurs hectares de champs et de prairies, d’un enclos, de plusieurs étables et d’un grand étang, le tout entouré de bois denses. Il n’y a pour elle aucun moyen de savoir où elle se trouve!

C’est donc ici que je vais vivre pendant les prochains jours, soupire-t-elle, effondrée.

La porte principale Escort Beylikdüzü s’ouvre et un vieil homme trapu, vêtu d’un chapeau de paille, d’une chemise à carreaux, d’une salopette et de bottes en caoutchouc, s’avance vers eux en brandissant une canne faite en bambou. Il est suivi par deux jeunes hommes d’à peu près le même âge que la subalterne. L’un deux semble un peu attardé mentalement.

Paul les présente comme ses deux fils, Dimitri et Simon, et ils échangent brièvement des plaisanteries avec Pivert sans même faire attention à la présence de la subordonnée. Même si son estomac est noué par la peur, elle est désormais habituée à être regardée dans le plus simple appareil. Soudain, ils la fixent et le patriarche assène d’un ton sec : – Voici notre nouveau bétail! dit-il, en la toisant avec un mépris à peine dissimulé. – Joli petit lot! Ce sera un plaisir de l’éduquer totalement.

– Je pense que je vais me mettre au travail rapidement, sourit le cultivateur, qui s’empare de la trique et porte un coup cinglant sur l’une des cuisses de l’employée. Jamais celle-ci n’a ressenti une douleur aussi intense! Elle fait un pas en arrière.

– Tu n’as pas du tout aimé cela, n’est-ce pas? Attends que je te frappe sur le cul! éructe le vieux : — Ici, les animaux de basse-cour ne portent pas de vêtements! Puis s’adressant à ses enfants : – Conduisez-la à l’étable. Je dis au revoir à Pierre et je vous rejoins!

Emportée par les deux jeunes et toujours menottée, elle ne peut échapper à leurs mains baladeuses sur sa poitrine et son postérieur. Dimitri, l’aîné, parcourt ce corps sans défense avant de lâcher : – Quelles fesses! Il ne leur manque plus que la parole!

A l’intérieur de l’abri pour animaux, une odeur de pourriture se dégage. Dirigée vers une sorte de stabulation, elle comprend maintenant d’où vient la puanteur insoutenable : le sol est composé de mauvaises herbes mortes, de légumes en voie de décomposition et de déchets alimentaires. Une sorte de compost en cours de maturation. Pénétrant dans l’endroit, Simon, le cadet, détache les menottes des chevilles. Par contre, celles des poignets sont justes ouvertes un court instant pour permettre d’attacher les mains à l’une des barres en inox cerclant l’enclos improvisé.

Aurore se retrouve donc les fesses et les jambes à même la terre, tandis que, ainsi positionnée et bloquée, elle sent son dos placé contre la tige inconfortable. La putréfaction dégage des effluves qui lui donnent des nausées et elle se retient de vomir.

– Ouvre la bouche! crie Paul, qui vient à son tour d’entrer dans l’étable. Et tandis que la Cheffe de service s’exécute, il sort une grande bouteille d’eau qu’il la force à boire. Celle-ci contient un cocktail pharmacologique réunissant diverses drogues psychoactives, y compris des aphrodisiaques et des amphétamines. — Il est temps pour toi de rester un peu seule. Dans une heure, tu devras t’enfiler un deuxième pichet, histoire de ne pas mourir de soif. Tu passeras ici le reste de la journée, et ce, jusqu’à demain midi. Cela te permettra de méditer sur ta condition présente et future!

Une heure après, la mariée avale donc une autre quantité de liquide. Et tandis que les hommes s’en vont, après quelques instants d’hésitation, elle ose leur poser une question :

– Pardon, mais comment vais-je faire pour mes besoins?

Dans un grand éclat de rire, le patriarche lui répond :

– Eh bien, tu pisseras sur le sol, c’est bon pour le compost. Tu ne le savais pas? Pour faire caca, ce sera plus difficile, vu que tu as visiblement un gode dans le derrière! En plein milieu de la nuit, elle se réveille, l’esprit confus : à deux doigts d’uriner dans la saleté putride, dénudée et affamée, elle touche moralement le fond, victime d’un traitement cruel et ignominieux! Elle a aussi des crampes dans la vessie : une obligation urgente et impérative d’uriner. N’y tenant plus, elle se soulage à même le sol et, par la même occasion, s’éclabousse. Elle se sent ravalée au rang d’un vulgaire animal!

Mais pire encore, sous l’effet des boissons ingurgitées, elle est prise d’une irrépressible envie de faire l’amour. Ne pouvant pas se masturber en raison de ses mains menottées, elle croit devenir folle, tant elle a besoin de satisfaire son excitation sexuelle.

Elle ne ferme d’ailleurs plus l’œil de la nuit, trempée et dégoulinante comme elle ne l’a jamais été. Mais que m’arrive-t-il, pense-t-elle. Deviendrais-je une vraie putain?

Toujours éveillée, les traits tirés, et encore sous le coup de l’influence du cocktail absorbé, elle entend la porte de l’étable s’ouvrir, de la lumière apparaître et les deux jeunes agriculteurs s’approcher de l’enclos. Tandis que l’un deux lui enlève les menottes, il lui ordonne : – Si tu veux que je ne te les remette pas, mets-toi à quatre pattes! Il est l’heure de ta saillie! Obéissante, la Cheffe de service prend la position demandée. Elle se cambre pour mieux s’offrir, ses sens frustrés n’en pouvant plus.

Elle tend ses fesses, présentant ses Beylikdüzü Escort Bayan lèvres vaginales de manière obscène aux fermiers. Mais ceux-ci n’en ont cure. Déjà le prénommé Dimitri lui enlève le gode anal et positionne son énorme membre contre l’œillet de la mariée, qu’il a humidifié au préalable par un crachat : – Ouvre ton cul! Ou il t’en cuira! En plus, tu sens la pisse…

Et il s’enfonce en elle, en un instant et jusqu’à la garde, tandis que, poussant un long feulement, Aurore toujours en levrette, dégage l’une de ses mains pour caresser son clitoris en feu. Durant de longues minutes, elle hurle à la fois de douleur et de jouissance, ne pouvant retenir un ultime cri lorsque l’aîné se vide dans son anus.

Aussitôt, il est remplacé par son cadet handicapé, qui exhibe sans doute la plus grosse mentule qu’elle n’ait jamais vue. Pourtant celle-ci s’engouffre aisément dans le rectum dilaté. Là encore, elle crie et pousse des grognements pendant que l’homme l’encule profondément avant d’éjaculer abondamment dans ses intestins.

Passant autour de son cou un collier avec une clochette en argent, le tout relié à une simple corde, les pervers l’entraînent ensuite au-dehors, dans la cour, près d’un tuyau d’arrosage : – Il est temps de te décrasser, puante! Le jet d’eau froide dirigé vers son corps la heurte, entraînant des sentiments mélangés : à la fois des frissons devant la température glacée avec laquelle on la lave et le bonheur d’être propre.

Mais une voix, celle de Paul, la ramène à la réalité : – Alors, comment va notre ver de terre?

Puis s’adressant à ses enfants : – Emmenez-la dans l’étable, mais cette fois dans la partie occupée par le bétail. La fille, tirée par la corde et qui, à chaque pas, fait tinter le grelot, les suit sans mot dire. Six stalles, déjà occupées par des vaches laitières, bordent le mur de droite, mais à l’extrémité du bâtiment, un autre « box » séparé a été construit, probablement dans le but d’accueillir un être humain.

L’enclos rudimentaire consiste en une estrade en bois, entourée d’un cadre en fer avec une traverse centrale, sur laquelle la créature de rêve, penchée, se retrouve bientôt, sans autre cérémonial, le derrière en l’air et les seins suspendus. Ses bras sont croisés derrière son dos et liés, avec les coudes et les poignets, par des courroies de cuir, qui sont elles-mêmes fermement fixées à la structure métallique.

– On dirait une truie! rit le simplet.

Alors qu’elle se retrouve ainsi ficelée, le propriétaire de l’exploitation, qui vient d’arriver à son tour, sort de sa poche une sorte de torpille bleue, d’environ 8 cm de long et 2 cm de large. De manière assez improbable, il s’agit d’un gigantesque suppositoire anal :

– Ne bouge pas! Je vais te le mettre dans le cul!

Dévalorisée comme jamais, l’assistante sent le médicament qui est poussé avant de disparaître dans son rectum. Vu la taille, elle constate que celui-ci fond lentement dans son anus. Patiemment, les hommes attendent. Car ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’il s’agit d’un puissant produit chimique mis au point par un vétérinaire ami de la famille. Il est destiné à favoriser les périodes de chaleur chez les vaches.

Certes, la mariée s’est fait poser un stérilet il y a quelques années et ne peut donc pas tomber enceinte, mais l’aphrodisiaque risque de provoquer une indicible excitation :

— Mets la caméra sur le trépied, qu’on la voit bien lorsqu’on la filme! ordonne le paternel à Dimitri. — Et toi, Simon, enfonce-lui maintenant le gode vibrant dans la chatte!

Sous l’effet conjugué de l’ogive et du vibrateur, Aurore, en moins de deux heures, connaît au moins huit orgasmes. Chaque fois, elle essaie de limiter au maximum ses cris, mais avec un succès limité. Pour elle, c’est infamant de devoir passer par un acte aussi intime en public, mais en outre de perdre tout contrôle sur son corps pendant que trois exploitants agricoles l’observent avec un abject intérêt.

Et le plus dévastateur, c’est qu’elle est capable de tirer un plaisir physique d’une situation aussi dépravée, tandis que tout est impitoyablement enregistré sur le caméscope!

L’auxiliaire est en outre contrainte, dans ses mouvements, à fléchir les doigts et les orteils et à bouger la tête et les épaules. Sauf, bien sûr, lorsque la jouissance tant redoutée arrive. Faisant tout pour ignorer la présence masculine à ses côtés, elle est obligée de se mordre les lèvres pendant que l’euphorie indésirable se répand dans son corps, la faisant frémir et trembler de sorte que la clochette en argent tinte presque moqueusement en-dessous d’elle. Pour une raison irrationnelle, sa plus vive inquiétude est de faire le moins de bruit possible pendant qu’elle est contemplée par ses cruels spectateurs, dont elle entend les rires sarcastiques.

Elle est dans un tel état d’agitation émotionnelle qu’elle écoute à peine l’échange verbal qui se poursuit entre eux, sans comprendre le moindre sens quant aux paroles prononcées. En définitive, peu importe le Beylikdüzü Escort nombre de situations où elle a été obligée de se déshabiller et de faire des actes dégoûtants devant et avec des étrangers, dès qu’un scénario additionnel est créé, elle réagit comme si c’était la première fois.

Comme si on appuyait sur un bouton de réinitialisation affective. Avant de partir, Paul donne un ultime ordre à Simon : – Rentre-lui deux autres suppositoires! Histoire qu’elle ne s’ennuie pas durant un moment! Et laisse la porte de l’étable ouverte, qu’on l’entende!

Une quinzaine de minutes plus tard, laissée seule avec les vaches, Aurore crie et beugle en luttant contre ses liens impitoyables, ses seins se balançant tandis que le grelot résonne. Ses yeux, normalement séduisants et en forme d’amande, sont devenus aussi grands que des soucoupes et des crachats s’envolent de ses lèvres alors qu’elle jouit désormais de manière quasi ininterrompue, les spasmes se succédant à un rythme effréné. Cette grange n’est au fond qu’une chambre de torture. Elle fixe interminablement l’entrée principale du hangar, son esprit épuisé étant dans le flou. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est considérée comme du bétail de ferme!

Enfoirés de cinglés! De malades mentaux! réussit-elle à penser néanmoins. Bande de dépravés!

Elle prend conscience du spectacle vertigineux de sa déchéance, son corps plié presque en deux alors qu’elle est fermement attachée, le cul en l’air, un vibrateur dans son vagin trempé, complètement nue à l’exception d’un collier et d’une cloche des plus ridicules.

Après un bref regard de confusion, un cri perçant l’agite alors qu’elle atteint un énième orgasme. Des larmes d’angoisse et de frustration se mêlent à la morve qui coule de son nez sur sa bouche et son menton, alors que son corps tremble furieusement.

Des heures plus tard, lorsque ses pulsions sexuelles incontrôlables se sont un peu calmées, elle baisse la tête d’écœurement, ses cheveux trempés couvrant son visage abattu. Elle se met à sangloter, regardant avec une infinie tristesse la porte de l’étable.

Outre son sentiment constant d’indignité, elle s’estime si souillée! Pour conserver sa santé mentale, elle essaie de se concentrer et de songer à son mari. Mais elle est si fatiguée! Tout processus de raisonnement devient si difficile! Un pleur lui échappe alors que s’annoncent les prémices d’une nouvelle jouissance. Et tandis que de nouvelles vagues d’extase imprévues commencent à déferler en elle, Aurore se retrouve au sein d’un paradis charnel. Elle n’est plus qu’une poupée de chair…

Pourra – t – elle retrouver un jour la dignité d’être une personne?

Assis à la table de la cuisine, Paul relate la situation de la jeune femme : – Elle doit avoir eu au moins un orgasme toutes les demi-heures. Cette putain doit être anéantie!

– D’autant plus qu’elle n’aura pas dormi, ajoute Dimitri.

Atteignant le hangar, les deux cultivateurs simulent une soudaine surprise : – Oh, mais qu’elle est sale!

Et le père de renchérir : – Alors, chienne, aurais-tu encore eu un accident durant cette nuit agitée?

L’assistante administrative, les yeux clos et secouant la tête d’un côté à l’autre, a visiblement connaissance de ce qui vient de se passer. Incapable de se mouvoir où d’aller aux toilettes depuis des heures, il était inévitable qu’elle ait fini par perdre le contrôle de sa vessie, à en juger par la zone humide en-dessous d’elle. Mais même si tout le monde est conscient qu’elle est physiquement empêchée de lutter contre une catastrophe aussi dévastatrice, elle s’estime toutefois déshonorée : personne ne l’a forcé à le faire, même si elle a été impuissante à l’empêcher.

Un sourire aux lèvres, le patriarche se demande combien de temps elle a lutté, tout comme la veille, contre ses douleurs pour éviter l’ultime honte qu’elle doit éprouver en ce moment : elle n’a pas pu s’empêcher d’uriner abondamment… L’exploitant ordonne à présent, en s’adressant à son premier-né : – Détache-la et va la désinfecter! Comment cette pétasse a-t-elle pu, une fois encore, se pisser dessus?

Son fils obéit, libérant la malheureuse qui, durant quelques minutes, a du mal à se redresser. Emmenée brutalement dans la cour, elle encaisse une volée d’injonctions :

– Debout, afin que je puisse nettoyer ta crasse! Tu es immonde! Ecarte tes fesses Montre-moi les lèvres de ton vagin et ton anus! Il est temps de les rendre propres!

Dirigeant le jet vers l’œillet d’Aurore, Dimitri ne manque pas d’ajouter une remarque qu’il trouve drôle : – C’est froid, non? Et tandis qu’il guide la pression vers le rectum, il ajoute : – Il ne faut pas oublier de nettoyer l’intérieur aussi! Et il appuie, sans plus attendre, le bout du tuyau contre la rondelle plissée de l’employée.

Celle-ci est brisée, résultat d’une série interminable et quasi ininterrompue de spasmes sexuels déchirants au cours d’une longue nuit d’insomnie. Ses seins sont engourdis, tout comme ses bras et ses jambes. Les seules sensations physiques qui lui restent sont des douleurs atroces dans le dos et un reste d’excitation libidineuse, si malvenue, dans sa chatte humide et ses lèvres gonflées. Mais tout cela est insignifiant comparé aux hurlements interminables qui se produisent dans sa tête.

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