Soumise à Mon Beau-Fils Ch. 01

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Babes

Cette histoire est complètement imaginaire, de l’ordre du fantasme. Les personnages sont fictifs et majeurs. Les violences faites aux femmes sont condamnées par l’auteur. Si vous n’aimez pas les situations de contrainte, d’humiliation, voire de viol, ne lisez pas.

JOUR 1 — DIMANCHE – LE BEAU-FILS

Théo demanda :

– ‘çoise, je finis à 3 heures demain, pas cours de maths. Tu peux venir me chercher au lycée, j’rentrerai plus vite pour mes devoirs?

– Oui, d’accord.

Il ajouta :

– Y pense… Tu mettras tes bas comme ceux d’hier!

Mon cœur eut un raté.

– Mais qu’est-ce que tu veux? Je n’ai pas de bas. Je ne porte pas ça!

Il répondit :

– Ah, ok pas de problème. Savais pas, c’est Noémie qui m’a dit… pas grave, vais demander à papa… doit savoir lui.

Il monta quelques marches pour aller dans sa chambre.

– Attends Théo! Que t’a dit Noémie? Tu la connais?

– T’inquiète, pas important. Papa va être content de ta lingerie avec tes copines.

Il remonta encore quelques marches. Je m’affolai. S’il parlait de ça à son père, je ne saurais pas m’en expliquer. Il me qualifierait de putain, lui qui est tellement classique.

– Théo, reviens un instant, s’il te plaît.

Il descendit, un sourire aux lèvres.

– Oui ‘çoise, tu veux dire quelque chose?

– C’est à dire… ne dis rien à ton père. C’est un jeu avec mes copines, un pari. Tu sais, c’est exceptionnel. Inutile de lui en parler.

– Ben quand même! J’dirai à papa que c’était pour rire, comprendra.

Il m’énervait avec ses phrases sans sujet comme s’il avait besoin de gagner du temps. Mais ce n’était pas le moment de le rabrouer.

– Non, s’il te plaît, tu sais comment est ton père. Gardons ça entre nous. Fais-moi plaisir!

Il prit un air soucieux :

– Ouais, moi j’veux bien mais mon pote Rémi va pas être d’accord.

– Comment ça ton pote? C’est qui celui-là?

– Tu le connais, ‘çoise. Son père travaille dans l’usine de papa. J’espère qu’il ne lui dira rien. Zut comment faire?

Il réfléchit.

– Faut que tu viennes en tenue demain. Rémi sera content et on n’en parlera plus. Bon, j’suis crevé. Dors bien ‘çoise et n’oublie pas : demain… en tenue!

J’avais 43 ans et j’étais pacsée depuis deux ans avec Philippe, un chef d’entreprise de vingt ans mon ainé. Ce n’était pas vraiment une relation amoureuse mais plutôt un arrangement, même s’il n’avait jamais été clairement exprimé. En contrepartie des revenus conséquents de Philippe, je lui servais d’objet de décoration. Il faut dire que j’avais la chance d’être bien foutue, comme disent les hommes. Brune de 1.65 pour 53 kg, j’avais une poitrine honorable de 85C. J’avais aussi la chance d’avoir été bien élevée, strictement élevée, et cette éducation m’avait servi à être à la hauteur de la bourgeoisie locale.

Ma malchance était que Philippe avait un fils Théo. Un tout-boutonneux de 18 ans, fainéant, prétentieux, mal élevé. Il ne m’aimait pas, la cause était simple : j’avis pris la place de sa mère, décédée. Pour bien marquer sa détestation, il ne m’appelait même pas par mon entier prénom : Françoise mais par ce diminutif ‘çoise.

La veille après-midi, j’avais pris un pot avec trois copines dans un café proche de son lycée. Nous étions énervées, bruyantes, un peu fofolles. A cause d’un pari stupide avec Noémie, je portais des bas noirs avec un porte-jarretelle. Ce n’est pas une tenue que Philippe apprécierait, encore moins s’il savait que j’avais dû les montrer à mes copines et par incidence à quelques personnes autour.

Je ne sais pas comment Théo avait eu connaissance de l’incident mais il venait de me faire chanter en invoquant une belle faute de comportement. En plus, sa menace incluait le père de son copain, un collaborateur de mon mari. Je ne pouvais pas risquer de déplaire à Philippe, bien trop conformiste. Je me décidai donc à obéir au sale gamin.

JOUR 2 — LUNDI – LE BEAU-FILS

Le lendemain, après une nuit tourmentée, je servais le petit déjeuner aux hommes comme tous les jours. Théo ne manqua pas quelques allusions.

– Tu sais, papa, j’ai demandé à Françoise de venir me chercher tout à l’heure. Je dois travailler avec Rémi. Elle a le temps, ça ne te dérange pas?

Il ne s’adressa même pas à moi directement. J’eus une vive inquiétude. Allait-il lui parler des bas?

Mon mari acquiesça. Théo continua vicieusement :

– Eh… ‘çoise, tu seras bien habillée, hein! J’veux pas m’taper la honte devant mes copains.

Mon mari interrogea :

– Que veux-tu dire Théo?

– Rien de spécial, répondit-il. Tu comprends ‘pa, mes potes vont la regarder comme pas possible, c’est des mecs tu sais. Alors faut pas qu’elle soit souillon.

Et Philippe de dire, naïvement, sinon stupidement :

– Tu as raison, fiston. Ma chérie, tu te feras belle pour mon fils.

Père et fils partirent en même temps, le premier déposant le second au lycée. Théo me salua tout en disant discrètement :

– N’oublie pas ‘çoise, n’oublie pas… en tenue!

A 14h30, j’étais habillée avec les mêmes vêtements que la veille avec Erzurum Escort mes copines. Je ne pouvais risquer de désobéir à mon vicieux de beau-fils. J’avais mis mes sous-vêtements noirs avec un porte-jarretelle assorti et des bas, noirs aussi. Ca restait correct mais j’y étais très peu habituée. Je ne les avais portés que deux fois, d’abord pour rencontrer un type avant que je connaisse Philippe et ensuite avec mes copines, ce qui me valait la sanction du jour. Au dessus, je portais une jupe assez large et un pull.

Je me garai à quelque 20 mètres de la sortie et attendis que Théo arrive. Je les vis dans le rétroviseur : Théo et Rémi son copain. Théo vint côté chauffeur et ouvrit la porte tandis que Rémy ouvrait la porte côté passager.

– Mon pote, je te présente ‘çoise, la meuf de mon père.

Il voulut poser son sac de cours sur le siège-passager, à ma droite donc, aussi se pencha-t-il entre le volant et ma poitrine, par dessus mes jambes, pour aller déposer le sac. En se redressant, il mit une main sur ma jambe et remonta ma jupe dans un geste quasiment anodin. Jarretelles et jarretières furent complètement découvertes. Mon regard croisa celui de Rémi qui manifesta un grand plaisir. Je me couvris immédiatement.

– ‘çoise, Rémi vient à la maison. On a des devoirs à faire.

Il fit le tour du véhicule pour monter à côté de moi ; l’autre prit place à l’arrière. Chemin faisant, Théo discutait avec lui. A un freinage un peu brusque, il dit tout en posant sa main sur ma jambe :

– Fais gaffe ‘çoise, tu vas nous planter! t’as vu, elle conduit comme une conne!

Dans un geste de colère, sa main quitta ma jambe en remontant une nouvelle fois ma jupe jusqu’au ventre. Comme j’étais occupée par un virage, je ne pus la redescendre immédiatement et au moment où je voulus le faire, Théo me l’interdit par ce caractéristique claquement de langue : tssii,tssii, tssii. C’est alors que je vis Rémi prendre des photos de mes jambes découvertes avec son smart phone. Je n’osai pas l’houspiller de crainte de faire pire que mieux. En arrivant chez nous, les garçons partirent dans la chambre pour travailler.

JOUR 2 — LUNDI – LA JUPE ECOSSAISE

A 17h, ils descendirent prendre un goûter. Théo ordonna :

– Beurre nos tartines ‘çoise et reste là pour nous servir!

Bien que choquée, j’obéis, n’osant pas m’opposer devant un autre garçon. Ils prirent place à la table de la cuisine, discutant de choses et d’autres. Alors que j’allais m’assoir à leur côté pendant qu’ils mangeaient, Théo poursuivit ses invectives :

– Qui t’a autorisée à t’assoir! Tu attends debout à deux mètres! Faut tout lui dire à cette meuf.

Rémi, bouche ouverte de surprise, rigola tandis que l’autre pointait du doigt ma place devant eux. Je faillis hurler de rage mais par crainte de l’avenir, je me résignai à m’y placer, debout, bras croisés, rouge de honte. Après 15 minutes de ce régime ridicule, ils repartirent à leurs devoirs alors que je tremblais encore de retenue.

La suite de la prise en mains eut lieu le soir, en présence de mon mari. Théo avait invité Rémi à manger et c’est donc trois hommes que je servais. Commença alors une discussion pleine de sous-entendus. Ce fut Théo qui lança le débat.

– Vous savez, dit-il, que le proviseur vient d’obliger le port de l’uniforme au lycée. Je vous assure, c’est déjà obligatoire, ça commence demain.

Il me regarda droit dans les yeux. Rémi plissa les siens, interrogatifs.

– Bonne nouvelle, déclara mon mari, toujours favorable aux mesures directives. Ca fera du bien à cette jeunesse dévoyée. Dis-nous, quelle tenue est prévue?

– Pour les garçons, continua Théo, c’est un pull classique et une veste bleue. Pour les filles, c’est prévu une jupe écossaise rouge, un chemisier blanc, des chaussettes blanches et des souliers… noirs, je crois.

– Fort bien, répondit mon mari. Voila bien du classique.

Je pensai qu’il n’imaginait pas vraiment dans quelle mesure les filles seraient osées ainsi vêtues. Nous n’étions pas au Japon.

– Mais, tu es sûr, demanda Rémi, à l’évidence surpris?

– Ben oui évidemment! Et toi, Françoise, qu’en penses-tu?

– Je ne sais pas. C’est sûrement bien… pour la discipline.

– Suis d’accord avec vous Mdame, dit l’autre gamin qui venait de sortir de sa surprise. Il faut de la discipline. Il faut que tous les garçons et toutes les filles obéissent. Sinon gare! Et vous, mdame, vous avez déjà porté une tenue au lycée?

– Non bien sûr, répondis-je! Cela ne se faisait plus depuis longtemps à mon époque. Mais il est vrai que ça revient à la mode. Certains hommes politiques le proposent.

Mon mari, toujours facho, approuva ces nouvelles orientations de l’éducation nationale. Un silence un peu étrange s’instaura jusqu’à ce que Théo dise en riant :

– Parait que les parents vont devoir s’habiller comme ça aussi!

Les trois hommes éclatèrent de rire mais pas moi qui venait de comprendre les desseins des garçons. D’ailleurs, ils me jetaient des regards dissimulés, souriant sadiquement.

– Pas de problème pour moi, j’ai ce Erzurum Escort Bayan qu’il faut en vêtements, dit mon beau-fils.

– Moi aussi, répondit son copain mais ma sœur est ennuyée, elle n’a pas trouvé la jupe. Savez-vous mdame où elle pourrait trouver une jupe? Elle doit avoir une longueur de 35 centimètres, pas un de plus, ceinture comprise.

– Je ne sais pas, répondis-je de plus en plus inquiète, je suppose qu’elle trouvera cela dans les magasins pour jeunes filles.

– Ben, c’est embêtant que vous ne sachiez pas! J’crois bien que les parents sont obligés de porter la même tenue pour aller chercher leurs enfants!

Rémi prenait de l’assurance, plus même que mon beau-fils qui le regardait avec satisfaction.

– Vous rêvez, m’exclamai-je offusquée! A 18 ans, peut-être mais pas à 43 ans! Vous avez des idées bien saugrenues. Vous passez trop de temps sur internet. Tu te rends compte, chéri, de telles idées à leur âge?

– Oh, ce n’est pas si grave, répondit Philippe. Ils sont jeunes et plein d’énergies.

Désappointée par ce comportement bien tolérant mais tellement masculin, je débarrassai la table.

Au retour avec le dessert, Théo me demanda de lui donner son smart phone posé sur le bahut du séjour. J’allais l’inviter à se servir lui-même quand une sourde intuition m’engagea à suivre sa demande. Stupéfaite, je constatai que l’image de fond de son appareil était la photo qu’il avait prise de mes jambes dénudées dans la voiture. On ne voyait pas mon visage mais nettement tout le reste, y compris le tableau de bord du véhicule avec le pendentif en forme de cœur. Je tendis l’appareil à Rémi en cachant la photo.

– Parle-nous de ton époque Françoise, dit-il, c’est vrai qu’à l’époque les filles étaient obéissantes?

– Je… je ne sais pas Théo. Je suppose que oui.

– Tout à fait, mon fils, dit Philippe relevant le nez de son journal, mais ce n’était pas le cas de toutes les jeunes filles. Françoise a toujours été révoltée. N’est-ce pas ma chérie?

– Vous étiez une rebelle mdame, dit Rémi en rigolant, c’est pas comme les filles au bahut, elles sont soumises.

Les hommes, à nouveau, rirent de concert. Je palissais au fur et à mesure que les jeunes avançaient vicieusement leurs pions. Théo tapotait des doigts sur son smart phone, ses regards filaient de l’appareil vers mes yeux. Nos regards se croisaient comme le matin dans la voiture. La menace était évidente : lui obéir ou voir la photo dévoilée!

– Vous devriez venir au lycée demain, mdame, j’crois que c’est la première journée des tenues obligatoires pour tous, je dis bien obligatoires!

Rémi ne lâchait plus prise. Théo renchérit avec autorité :

– Ouais, on finit à 4 heures, tu viens nous chercher.

Je n’eus pas le temps de répondre car mon mari mit fin au repas, étranger aux ordres cachés des gamins. L’invité prit congé.

– Merci pour votre invitation, mdame, à demain.

Et au moment de sortir, il ajouta :

– Je me souviens… pour la jupe… ma sœur m’a dit qu’elle en avait trouvé une rue Pierrot, au numéro 69… Oui, c’est bien ça, numéro 69.

JOUR 3 – MARDI – LA JUPE ECOSSAISE AU LYCEE

Je passais une très mauvaise nuit. En deux jours, ma vie tellement confortable était passée à un enfer dont je ne voyais ni l’issue ni comment en sortir. A cause d’une tenue un peu osée avec mes copines, à cause de gamins vicieux, à cause d’un mari trop strict, je me trouvais dans la tourmente du chantage.

Il me fallait trouver les vêtements pour 15 heures. Bien sûr, je possédais déjà des souliers noirs et un chemisier blanc mais pas de chaussettes blanches hautes ni évidemment de jupe écossaise rouge.

Dès 10 heures, je partis en ville. Il ne me fallut pas moins de trois magasins pour trouver des chaussettes blanches dans une ancienne enseigne PHILDAR. « Ce genre de chaussettes ne se porte plus aujourd’hui », m’avait dit le vieux vendeur. Pour la jupe, impossible d’en trouver une! Je dus me résoudre à aller à l’adresse donnée par Remi.

J’arrivai dans une petite rue du centre et après quelques pas tombai sur le numéro 69. A ma grande surprise, je vis qu’il s’agissait d’un sex-shop. Jamais de ma vie j’étais entrée dans ce genre de commerce.

J’allais renoncer, renoncer à ma vie de bourgeoise friquée, refuser ce chantage honteux quand je reçus un sms d’un numéro inconnu. J’appris plus tard qu’il s’agissait de Remi. Un mot : « RDV 18h sortie lycée » et une photo de moi, toujours en voiture, la jupe troussée jusqu’au ventre, bas et culotte à l’air et en prime, mon visage rouge de honte. L’avertissement était tragiquement clair. Alors, je pris mon courage à deux mains et entrai dans le magasin.

C’était petit, peut-être 40m2. Une grande table au milieu était couverte de bouquins pornographiques, tous les murs autour étaient couverts de gadgets sous films plastiques. Je ne vis pas de vêtements. Je me résolus à demander au vendeur, un type d’environ 40 ans assis derrière son comptoir, occupé à discuter avec un client.

– Excusez-moi, monsieur, je cherche une jupe écossaise rouge. Auriez-vous cela?

Escort Erzurum Ouais. Je crois qu’il m’en reste une, en réserve. Attendez, je vais voir.

Il revint assez rapidement, après que le client eut le temps de me reluquer du haut en bas, pour me présenter une pièce de tissu écossaise rouge, pas repassée, voire même usagée.

– C’est tout ce que vous avez? C’est quelle taille?

– Sais pas, répondit-il, je n’ai que ça. Ici on ne fait pas vraiment dans les fringues. Pouvez l’essayer. Y a pas de cabine mais vous n’avez qu’à aller au fond du magasin.

Je n’étais pas décidée à me changer devant ces deux types.

– Merci, ça ira. Combien vous dois-je?

En rentrant chez moi vers midi, j’essayai la jupe. Par chance, elle était relativement longue, à mi-cuisses ; par malchance, elle était très évasée. Elle n’était pas propre mais je ne pouvais rien faire. Dans quelques heures j’allais porter ce vêtement en public.

Je me vêtis entièrement une heure avant de partir et le miroir me renvoya une image complètement affolante. Mon chemisier blanc était bien le seul accessoire correct, la jupe tranchait sur mes jambes nues, les hautes chaussettes blanches me donnaient un air de gamine, les souliers noirs un air vulgaire. Avec cette tenue, à 15 ans on a l’air d’une jouvencelle, à 43 ans l’air d’une putain!

Mon cœur battait la chamade. J’avais envie de pleurer. C’est alors qu’un nouveau SMS de Rémi vint ajouter à mes angoisses.

Extrait du règlement intérieur.

Article 1. La jupe n’excédera pas 35 centimètres.

Article 2. Nul autre vêtement que souliers, chaussettes, jupe et chemisier ne sera autorisé sous peine de sévères sanctions.

Le copain de mon beau-fils avait maintenant pris le jeu sous son autorité. C’est lui qui ordonnait, plus encore que Théo. Je répondis au SMS en implorant Rémi de me laisser tranquille mais je ne reçus aucune autre réponse qu’une nouvelle photo de moi, presque nue en voiture. Affolée, je constatai que ma jupe avait 10 centimètres de trop. Il ne me restait que quelques minutes pour la raccourcir. Je m’y appliquai. Une fois prête, je couvris ma vulgarité par un imperméable et partis.

Je passai au ralenti devant la sortie du lycée et je vis un peu plus loin mes deux tortionnaires : Théo et Rémi. Ils remarquèrent mon véhicule et Théo me fit signe de venir à eux. Je me garai mais apeurée je n’osai pas sortir. Ils s’approchèrent donc. La portière de mon côté s’ouvrit brusquement.

– Ben alors ‘çoise, qu’est ce que tu fous? On t’a dit de venir non? Sors de là tout de suite! Fais-nous voir si tu as obéi.

– S’il vous plaît, les garçons, laissez-moi. Je… je ne peux pas sortir comme ça!

– On s’en fout. Allez, allez… obéis donc, insista Théo.

Je quittai la protection de la voiture pour me tenir debout devant eux. Ils sifflèrent d’admiration.

– Oh putain! T’es une sacré gonzesse, commença Théo, t’as des beaux nichons. Balance-les un peu… ouais… T’as des belles guiboles aussi… Regarde ces cuisses nues, Rémi. Qu’est ce que t’en penses?

– Ta belle-mère m’fait bander à mort, répondit-il. Elle a pas mis de culotte la madame?

Théo souleva ma jupe par devant et Rémi par derrière.

– Oh bordel quelle touffe de poils, dit le premier, quel cul dit le second!

Leurs mains se ruèrent sur mes parties et leurs doigts me pénétrèrent rudement. Ils n’étaient évidemment pas habitués, peut-être même était-ce la première fois qu’ils tripotaient une fille. Leurs corps rapprochés et la voiture me cachaient du monde autour. Je n’osai pas m’opposer.

Finalement, après que mon arrière fut pénétré par un ou deux doigts, je me débattis pour leur échapper. Je réussis à me réfugier dans la voiture, m’enfermer, démarrer et partir.

JOUR 4 — JEUDI – LA MENACE

L’humiliation avait eu lieu mardi, de sorte qu’on me laissa en paix une journée.

Mais la tempête était intérieure. Faudra-t-il que je me présente à nouveau dans cette tenue? Et si des connaissances me voyaient ainsi? Si mon mari l’apprenait? Comment faire pour arrêter le chantage? Jusqu’où iraient-ils?

Je dormis peu et mal. Mon inquiétude se transforma en frayeur quant je reçus encore un sms de Rémi.

Madame, vous n’avez pas bien obéi!

Vous n’auriez pas dû vous sauver.

Je vous avais prévenue : gare si les filles désobéissent

Mardi, à 11h, nous avons une pause.

On vous attend au même endroit, même tenue.

Punition :

Vous devez venir vous présenter à nous.

Génuflexion et garde-à-vous devant vos maîtres.

Seulement deux boutons fermés au chemisier

JOUR 5 – VENDREDI – LA VISITE DE RALF

Il était 18h le lundi quand mon mari me téléphona.

– Je rentrerai tard ce soir, ne m’attends pas. Théo m’a dit qu’il invitait un copain à manger. Tu les serviras tous les deux.

Ni bonjour, ni s’il te plaît, ni merci! Tels étaient leurs comportements à mon égard. Cette réception imprévue venait encore ajouter de la crainte à la peur du lendemain, la peur du mardi à 11h au lycée.

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